Restauration
d'une Spitfire MKIV de 1972




A cette époque,
elle est sortie du garage dans lequel elle a
séjourné plusieurs semaines (mois ?) au moteur.
Elle a reçu un apprêt, les trains avant sont
remontés. Le freinage est purgé. Le capot a
été dérouillé, repeint
côté
moteur et renforcé sur ses points d'articulation. Les
passages
de roues séparés par la rouille du capot ont
été repris à la fibre de verre.
L'intérieur a été repeint en noir, je
ne peux plus voir sa couleur d'origine.
Elle était aussi rentré dans le garage
au moteur,
après le remontage de la boite, de l'embrayage de l'arbre et
de
l'échappement.
Quelques semaines plus tard, elle passera le contrôle
technique
mais devra subir une contre visite pour freinage et
éclairage.
Une cosse d'éclairage a sauté juste sur la route
du
contrôle.
Quant au freinage, il lâche également sur la route
du
contrôle. J'avais juste confondu liquide silicone et liquide
vert
(le LM pour citroen non étiqueté de
façon
flagrante).
Il a bouffé les joints du maître-cylindre. Je
rentrerai du
contrôle au frein à main. Sueurs froides...
Quand on est c..., on est c.. cela me rappelle l'histoire du
disque d'embrayage monté à l'envers qui bouffe
les
boulons du volant moteur... Tous ces petits tracas seront finalement
sans conséquence grave, si ce n'est la perte de temps
engendrée. On ne s'improvise pas mécano.
Les 1ers tours de roue sur route se feront au plus chaud de juillet. Le
tunnel de boite n'est pas isolé et le chauffage est en
marche.
La conduite est insoutenable, environ 35-40 °C dans
l'habitacle en roulant décapoté. Ces petits
problèmes seront résolus.
Elle effectuera environ 3000 kilomètres avec sa couleur
d'apprêt.
La voici remontée:


Côté
conduite, la nécessité de
l'overdrive se fait
ressentir. Le 1500 couplé au pont de MKIV mouline. Les
reprises
sont là, au détriment de la vitesse de pointe.
Encore du
travail en perspective.